Mon dernier billet s’est perdu entre Los Arcos et Paris…dans le triangle des Bermudes assurément… En stand-by à Biarritz avant ma remontée sur Nantes et en pleine décompression post-chemin, je ne vais vous offrir que quelques lignes… Si l’envie de faire le Chemin vous prend, faites le pour toutes ou aucune raison, ça n’appartiendra qu’à vous de toute façon. Laissez-vous prendre et partez… C’est une très jolie parenthèse dans nos vies si vives, rapides et connectées. Retrouver l’usage de la lenteur…aussi. Ce n’est pas non plus la réponse à toutes les questions que l’on peut se poser…mais je ne crois pas que cet endroit existe…alors ici, c’est un bel endroit pour commencer à explorer nos p’tites personnes. On y côtoie le monde et c’est encore plus vrai dans la partie espagnole car étrangère j’y étais. D’égal à égal avec tous les étrangers qui ont croisés mes pas. Espérer ne pas vous avoir ennuyés avec mes p’tites histoires, vous dire que mon sac dos repart chargé des p’tits bouts de ceux que j’aimais, qui ont voyagé avec moi et que désormais ils ont de nouveaux camarades. Ma famille affective s’est agrandit. Mes mirettes ont des tonnes d’images à se passer en boucle quand l’hiver sera venu. Merci mille fois à Laurent de m’avoir permis ce partage. Je te rends les clés, tu vas pouvoir enchanter nos papilles de nouveau. Mille bises de ta chemineuse.
La photo du jour : la pèlerine remettra son costume l’an prochain, elle regarde déjà par les fenêtres ouvertes vers de nouveaux horizons, de nouvelles découvertes.
Vos pas ne vous ont pas conduits tous le 4 à Oloron, où j’habite, puisque de Navarrenx vous avez bifurqué vers le Pays Basque. J’ai suivi votre périple avec admiration en particulier au moment de la canicule.
A l’année prochaine pour la suite du voyage. Merci à Laurent de vous confier les clés de son blog.