Aujourd’hui nous quittons le Nord de la Namibie et le Parc d’Etosha pour rejoindre le Damaraland à environ 2h30 de route. Juste le temps pour nous de faire quelques clichés sur les quelques habitants que nous rencontrons car la densité de population étant tellement faible 2 hab/km2, nous n’aurons que peu d’occasion de discuter avec la population locale.
Après une pause déjeuner dans un nouveau superbe lodge
Nous sommes attendu dans un village Himba. Les himbas sont des indigènes qui ont migré jusqu’en Namibie voilà 3 siècles, contrairement à d’autres ils conservent encore un mode de vie assez inchangé. Les Himbas sont aussi connus comme le peuple rouge car ils ont la particularité de se peindre d’une pâte ocre rouge..
C’est donc en début d’après midi que nous arrivons dans ce village….
Evidemment après notre voyage au Kenya et les villages touristiques des Masais qui après notre visite regagner tranquillement leurs maisons en dur nous étions un peu septique sur l’authenticité de ce village. Mais peut-être que des touristes prévenus par le fait que cela soit une reconstitution seraient peut-être moins enclins à prendre une heure et demi pour faire ce détour. Bref, chacun ayant sa version sur le sujet, je vous laisse à votre tour juge…
Donc ce qui suit et la retranscription du discours du guide Himbas…Car ici seules les femmes sont encore “habillés” comme le veut la coutume, depuis quelques années les hommes ont troqués la tenue traditionnelle pour le tee-shirt et le jean…
Selon la tradition les Himbas sont un peuple semi-nomade qui possède des troupeaux ou se mêlent bovins et caprins…Ils se déplacent au gré des pâturages qui verdoient après la pluie. Les habitations sont rudimentaires et les camps organisés autour de l’enclos et du feu sacré.
Les femmes Himbas ont aussi la particularité de ne plus se laver avec de l’eau dès qu’elles deviennent femmes, c’est la cendre et la fumé de certaines plantes qui font office de “nettoyant”…L’homme de son côté ne subit cette contrainte.Les cases sont de simples abris de branchages et de terre séchées, qui sont reconstruites régulièrement quand les plus vieilles s’effondrent. A l’intérieur, rien qu’un sol en terre battue. Pas de natte, pas de meuble, pas d’objet. Total dénuement !
Après avoir joué avec les enfants et “discuté” avec les adultes himbas c’est le moment de quitter ce village en passant par la case petit marché traditionnel…
Cette petite chenille est aussi un des habitants du lieu mais sa vie est souvent brève puisque les femmes Himbas les ramassent avant de les faire griller et des les déguster.
Ce fut une longue journée avec beaucoup de pistes mais cette visite de village nous laisse des beaux et bons souvenirs…..
My Beautiful World 