On l’avait laissé à « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » on retrouve Shrek à « il s’ennuie dans son royaume trop doré ». Au point de souhaiter redevenir l’espace d’une journée l’ogre menaçant qu’il était. Problème, arnaqué par un jeteur de sorts peu scrupuleux, Shrek se retrouve projeté dans un monde où il n’a jamais existé. Reconquérir l’âne blabla, Fiona, et nous son fidèle public, voici donc la mission réussie de ce conte d’effets, plus inspiré que le précédent, et écrit avec une malice et un second degré qui font que la franchise au géant vert n’a rien perdu de sa superbe.