A l’origine une nouvelle écrite dans les années 20 par Francis Scott Fitzgerald. Le texte étant une brève fantaisie gorgée d’humour et d’ironie, son adaptation à l’écran sembla longtemps relever du fantasme. Jugé trop ambitieux, voire inadaptable, le projet resta ainsi dans les limbes pendant une bonne quarantaine d’années, jusqu’à ce que les produteurs Kathleen Kennedy et Frank Marshall s’en emparent. Durant plus de dix ans, Benjamin Button passionna également le scénariste Eric Roth, le réalistauer David Fincher…et Brad Pitt.
Voici donc comment est né « L’étrange histoire de Benjamin Button » l’histoire d’un innocent balloté par les soubresauts de l’histoire, une vision à la fois naïve et essentielle de l’existence, l’apprentissage de ce que la vie peut réserver de meilleur comme de pire.
Si jamais vous étiez sur la planète Mars ces dernières semaines, voici un résumé de ce film : «Curieux destin que le mien…" Ainsi commence l’étrange histoire de Benjamin Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l’envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d’une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L’étrange histoire de Benjamin Button : l’histoire d’un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. »
Toujours difficile d’être objectif face un film présenté comme un chef d’œuvre émettre une critique vous ferait passer pour un rabat joie, ne rien dire pour un mouton de panurge. Ce film a de multiples qualités, la performance d’acteur de Brad Pitt n’est peut être pas la plus importante car les effets spéciaux y sont sûrement pour beaucoup, mais on ne peut rester insensible à cette grande épopée, revers de la médaille, balayer 80 ans de l’histoire d’un homme est toujours un peu frustrant et quelquefois l’émotion pointe le bout de son nez que la scène suivante est déjà en route.
Si l’on pense souvent à Forest Gump, il manque ici un peu de chaleur pour être complètement sous le charme , mais ne boudons pas notre plaisir, ce film est à voir et même si les Oscars ont préféré « Slumdog Millionaire » (moi aussi !), ce film à tout pour devenir Culte.