Pour des mauvaises raisons (la présence de Carla Bruni au générique) ce nouveau film de Woody Allen fait le buzz depuis quelques mois , folles rumeurs qui l’ont peut être porté jusqu’au tapis rouge du Festival de cannes hier soir.
Si comme moi votre accréditation presse était encore coincée dans un centre de tri postal, vous avez quand même pu découvrir « Minuit à Paris » hier soir en même temps que les festivaliers, les flashs en moins.
Le film s’ouvre sur une grande séquence avec un fond sonore jazzy que l’office de tourisme de Paris pourrait envoyer dans le monde entier tant il représente le Paris fantasmé des américains…les petits rues pavés, le café de Flore, Montmartre…heureusement nous avons échappé au béret et à la baguette.. Puis ensuite apparition des personnages jeunes et beaux et qui logent au Bristol..bref une comédie sentimentale américaine à Paris qui faisait craindre le pire pour le 1h30 de film à suivre…
Mais Woody Allen est un grand réalisateur et en quelques secondes le plus banal scénario peut partir sur des chemins de traverses … C’est à ce moment que l’on retrouve l’esprit juvénile et naïf de Woody Allen.
Pour que vous aussi vous soyez happé par l’histoire je ne vous raconterai rien d’autres que les premières minutes, même si le film est un énorme message d’amour pour Paris il pose des questions beaucoup plus profondes sur le bonheur.
Le casting est impressionnant et les acteurs semblent prendre plaisir à partager ce voyage dans le temps (petit indice)…Après la Rose pourpre du Caire Woody Allen nous démontre sa virtuosité à jongler entre rêve et réalité.
Touchant et émouvant le nouveau film de Woody Allen est à déguster sans modération.